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LES GARIBALDIENS


dont il va, mon héros promet de me fournir une longue suite de volumes !

À peine débarqué, j’appris que Garibaldi était parti pour la Sicile, dans la nuit du 5 au 6 mai. Il était parti laissant des notes pour moi entre les mains de notre ami commun l’illustre historien Veechi, et priant Bertani, Sacchi et Medici de compléter verbalement les détails qu’il n’avait pas le temps de me donner [1].

  1. Certains journaux de France et de l’étranger ont, m’a-t-on dit, non-seulement nié l’authenticité de ces Mémoires, mais prétendu même qu’ils n’étaient que la traduction pure et simple d’une biographie de Garibaldi publiée, il y a quelques années, en Amérique. Pour toute réponse à ces assertions charitables, je mettrai sous les yeux de mes lecteurs les deux pièces suivantes :
    « Naples, 29 septembre 1860.

    » C’est moi qui ai remis à M. Alex. Dumas une grande partie des autographes de Garibaldi, d’après l’autorisation du général lui-même.
    xxxx» Sur ce fait, M. Alex. Dumas n’avait pas besoin de rien emprunter à d’autres, certainement moins bien renseignés que lui.

    » A. Bertani,xxxxxxxxxx
    » Secrétaire général de la dictature de l’Italie méridionale. »

    « Je certifie que non-seulement M. Alex. Dumas n’a pas emprunté les Mémoires de Garibaldi à un éditeur américain ou anglais, mais que c’est M. Bertani qui, de la part du général Garibaldi, les lui a remis, écrits de la propre main du général.
    xxxx» Quant à moi, j’ai remis à M. Dumas les biographies d’Anita, de Daverio, d’Ugo Bassi et de la plupart des amis du général qui sont morts autour de lui.

    » C.-A Vecchi,xxxxxxxxxx
    » Major, aide de camp du général Garibaldi.

     » Naples, ce 16 octobre 1860. »