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LES GARIBALDIENS

mille francs, mille fusils rayés et cinq cent cinquante carabines.

De son côté, Rognetta est parti pour Liége avec sept mille francs.

J’ai souscrit à Zaoué une lettre de change de quarante mille francs, payable à Messine, et, comme le Pausilippe, qui partait le jeudi 9 et qui faisait la côte, ne voulait pas recevoir mon chargement d’armes, je me suis embarqué seul. Les armes doivent me suivre, peut-être me précéder à Messine, sur le bateau direct,

Hier, en rade de Civita-Vecchia, deux bâtiments des messageries présentaient un singulier spectacle.

Le Quirinal, c’est-à-dire le bateau qui venait de Naples, emportait Filangieri, le duc de Sangro, le prince Zurlo, Vicenzo Zurlo, grand ami du prince d’Aquila, le réactionnaire sicilien Sabona, le marquis Tommasi (ne pas confondre avec le docteur Tommasi), le prince de Centola Doria, le duc de San-Cesario, et enfin madame Tadolini.

Le Pausilippe, c’est-à-dire le bateau qui allait à Naples, apportait, en même temps que moi, Luigi Mezzacapo, général piémontais ; Francesco Materazzi, colonel piémontais ; le docteur Tommasi (ne pas confondre avec le marquis Tommasi), le chevalier Andrea Aquaviva, le chevalier Capecelatro,