annonce que l’on se bat depuis dix heures du matin au cap dell’Armi, c’est-à-dire près de Reggio.
Le général Florès écrit de Bari que, le 18, les habitants de Proggia et les cent vingt dragons à cheval de la garnison ont crié : « Vive Victor-Emmanuel ! ». Il a envoyé contre eux deux compagnies du 13e ; elles se sont réunies aux insurgés.
Le général Salazar, commandant la station maritime de Messine, écrit de son côté, au gouvernement, que Garibaldi vient de recevoir le bateau à vapeur Queen-of-England, avec dix-huit canons et dix-huit mille carabines rayées.
Il demande un prompt secours.
L’ordre est donné de lui envoyer la frégate la Borbona ; mais, au moment de chauffer, les mécaniciens ont disparu.
Vous le voyez, de tous côtés l’œuvre de la chute bourbonnienne s’accomplit.
Maintenant, voici les nouvelles officielles de Potenza :
» Ce matin, 18, la gendarmerie, guidée par le capitaine Castagna, au nombre d’environ quatre cents hommes, s’amassait sur la place de Potenza ; le