Page:Dumesnil - Réflexions préliminaires des vrais principes politiques, 1849.djvu/28

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lius, dans le tems même qu’il méditait l’esclavage du peuple romain ? Qui eurent plus de partisans, plus d’applaudissemens, plus de flatteries, plus de trophées, plus de statues que Murius et Sylla, Pompée et César, Auguste et Antoine, dans leurs œuvres criminelles du renversement de l’État, de l’oppression du genre humain, et dans leurs massacres d’une partie du peuple pour imposer leurs chaînes ? Tous ces hommes furent les ennemis de la liberté, de la vérité, de la paix et du bonheur du peuple ; ils furent les plaies et les fléaux de la terre ; mais ils trompèrent et détruisirent la nation avec son propre consentement ; et, par leurs iniquités, ils obtinrent la plus grande popularité.


XII.

De l’Honneur privé, et de l’honneur public.


Nous ferons ici quelques observations sur l’honneur privé et sur l’honneur public.

Le véritable honneur est un attachement honnête, fondé sur des principes bienfaisans, et sur une bonne réputation, qui portent l’homme