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donnerai de l’occupation, avait répondu le financier.

En se rendant chez le baron, Agénor était passé chez le prince d’Aspergeberg pour prendre des nouvelles de la duchesse de Rascogne, sur laquelle il comptait encore pour des passes jubilatoires payées.

À sa vue, le dernier chevalier français leva les bras en l’air en signe de stupéfaction.

— C’est un crime d’avoir ainsi massacré un si beau modèle ! s’écria-t-il.

Quand l’Ambrelinois lui eut débité le conte qu’il avait déjà fait à Aglaé Matichon, le prince lui dit :

— Vous pouvez réclamer aux gredins qui vous ont si bien arrangé, de fameux dommages et intérêts, car ils vous ont tout à fait démonétisé.

— Oh ! il me reste mes moyens, protesta Agénor.

— Possible, mais il ne faut plus penser à encadrer nos grandes dames.

— Ce ne sera pas, je crois, l’avis de Mme la duchesse de Rascogne. Je la verrai.

— Ici, impossible, elle n’y vient plus.

— Je passerai chez elle.

— Ah ! mon pauvre garçon, si vous tenez à conserver ce qui vous reste, évitez de vous rencontrer avec son ami qui ne quitte pas l’hôtel. Lord Crowfield a juré de vous casser les reins la première fois qu’il vous rencontrerait.