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lades enflammées, et se faisant un camarade de noces de l’homme.

Les réceptions succédaient aux réceptions.

Dans le commencement, de véritables mondaines et les coureurs ordinaires des salons de la haute, attirés par la curiosité, fournirent leur contingent de viveurs, mais les mondaines, dont le goût raffiné soupçonnait le rastaquouérisme des nouveaux débarqués, ne tardèrent pas à s’éclipser.

Pour remplir ses salons, la mouche n’eut d’autre ressource que de s’adresser aux agents de la zone galante, qui lui fournirent un escadron de demi-mondaines.

La mystification se doublait de toutes celles dont Picardon se plaisait à émailler les fêtes dont il était le bénéficiaire. À chaque réception, il amenait de soi-disant amis, enrôlés parmi la rastelle du boulevard, qui mettaient le buffet à sac et faisaient table nette des plus copieux soupers.

Avec ces dames, il prenait des poses d’une prudhommerie académique, leur faisait des cours interminables sur les antiquités égyptiennes, les évolutions des âges et les dynasties chinoises.

Les belles petites se gonflaient les yeux en boules de loto, pour se donner une contenance, avec des airs de carpes assistant à un sermon de Mormons sur les bords du Lac Salé.

C’était tordant.