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Page:Dumont - Paris-Éros. Deuxième série, Les métalliques, 1903.djvu/151

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— De quelles affaires ?

— Tu as déjà oublié la dot de cent mille francs ?

— Non, non, nous en reparlerons plus tard.

— Ce plus tard, c’est aujourd’hui. Ne lambinons pas avec des si et des mais. Nous nous marierons dans un mois. Mais pas de bêtises : j’ai des robes, des bijoux et des meubles à en revendre, et tu vas te trouver comme un coq en pâte.

— Et les cent mille francs ?

— Ils sont là dans mon tiroir en un bon récépissé de la Banque de France. Je ne suis pas ambitieuse, mais je tiens à ne pas courir le risque de me retrouver un jour sur le pavé : j’adopte le régime dotal.

— Pourquoi dotal ?… Tu te méfies de moi ?

— Pas de toi, mais des avatars de la vie.

— Je n’ai cependant pas déjà si mal manœuvré.

— Pour cela, il y aurait beaucoup à dire. Mais laissons ce sujet, maintenant sans importance. Une fois mariés, je serai ton premier clerc.

— Mais tu n’y connais rien.

— C’est ce qui te trompe encore. J’ai aussi fait mon droit, non par l’école qui fait des niguedouilles de ton espèce, mais en roulant ma bosse. Je suis aussi capable que n’importe quel rat d’étude ou quel avocat de fiche les imbéciles dedans. Tu verras cela.

— Dis tout ce que tu voudras, mais tout doit