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pas tant de mijotage, on ne me la fait pas à moi, cette blague-là.

— Alors, c’est toi qui vas être le notaire ?

— Parfaitement.

— Et moi ?

— Tu feras les courses. Ton clerc, qui me paraît un vieux routier, me suffira.

— Essaye, je ne demande pas mieux. Tu en auras vite assez.

— C’est probable, mais, en attendant, je veux voir comment cela se pratique.

— Et les relations ?

— Tu te chargeras des femmes de Malbecoquette ; moi, je fais mon affaire de leurs maris. Maintenant que c’est entendu, va te promener. Pour ta gouverne, on déjeune à midi et on dîne à 7 heures.

— Mais la signature ?

— Tu signeras, tu approuveras, quand je te le dirai.

— Drôle d’idée !… Tu mijotes quelque chose ?

— Mais oui, grand benêt… Il s’agit de tirer proprement mon héritage des griffes de ceux qui le détiennent. Tu n’es pas de taille à conduire cette barque-là.

— Que ne le disais-tu tout d’abord, nous nous serions de suite entendus. Tu n’as plus besoin de moi ?

— Non, va prendre ton apéritif. Sois exact à