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Page:Dumont - Paris-Éros. Deuxième série, Les métalliques, 1903.djvu/241

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blique a remplacé cela par des syndicats, qui nous ont un air de liberté épatant. Donc, les syndicats se réunirent en cortège et allèrent prier Sabot XXXXe de créer immédiatement l’ordre des Blanqhus. Ce qui fut promis… promis seulement.

Au Ministère de l’instruction publique, Lebœuf fut plus coulant. Il tira un carton de rubans violets de son armoire à colifichets, et en auna seize centimètres qu’il destina aux blanqhus, de quoi faire une cravate à un pierrot et une bague au doigt d’un imbécile. Les serins le portent à la boutonnière.

Les syndicats remarquèrent avec attendrissement qu’il en restait assez pour les étrangler.

Le garde des sceaux jura, à la tribune du Palais-Bourbon, que ce jour était le plus beau de sa vie.

Au Sénat, Sabot XXXXe fut superbe.

— Elle s’est envolée pour les cieux, où plane sa grande âme, la grande publicaine-re, la belle Aglaé de France, s’écria-t-il, lyrique, abominablement parti. La joie et l’entrain que la France éprouve, témoignent de sa supériorité intellectuelle sur toutes les nations du globe, et la profonde vitalité de la République pour laquelle je réclame à nouveau des défenses d’éléphant.

Les pères conscrits profitèrent de l’émotion, causée par cette touchante allocution, pour faire l’éloge funèbre du créateur du positivisme, qu’on croit

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