XX
Depuis son retour à Ambrelin, Me Cordace, entièrement absorbé par ses préparatifs de voyage et l’expédition des affaires de son étude, paraissait avoir oublié Paris, ses grues et les festivités garçonnières qui en avaient fait le plus joyeux notaire de France. Maintenant, livré à des réflexions qui l’assombrissaient, chaque jour, de plus en plus, son esprit, assailli de doutes poignants, voguait, inquiet, vers les régions inconnues de son exploration projetée.
Trois semaines, un mois s’étaient passés, et il se hâtait de plus en plus lentement, se remémorant les incidents qui avaient suivi la révélation du fameux héritage. Repris de l’influence aphrodisiaque de la sirène Aglaé, il les voyait maintenant prendre des proportions fantastiques sous la forme d’énormes lapins à longues pattes.
Enfin, il se décida au départ, se promettant bien