— Peut-être, mais il y a cette affaire de l’instruction. C’est moi qui écope.
— Bah ! une pinte de vinaigre à boire, tout cela tournera en os de boudin. J’ai mes assurances.
— Tu es assurée contre les dents de ces requins ; tu devrais bien me donner l’adresse de la Compagnie ?
— J’ai pris mon assurance solidaire pour deux.
— Tu devrais bien dire pour trois, car ton mari en est, je crois. Mais où perche-t-il, cet incomparable Agénor ?
— Nous faisons ménage à part : te voilà maintenant à ton aise avec moi. Je l’ai collé rue Saint-Lazare, avec une agence d’affaires sur le dos, qui lui donne assez de tintouin pour qu’il ne vienne plus nous assommer de ses rengaines. Quand il m’aura déniché et racheté toutes les signatures protestées des magistrats et des politiqueurs qui roulent sur la place de Paris, dans les bureaux des hommes d’affaires et chez les usuriers, il pourra se reposer ici ou ailleurs.
— Et c’est toi qui rachètes ces créances dont je ne donnerais pas quatre sous ?
— Il faut bien payer la corde de ceux qu’on veut étrangler. Mais ce sera dans les prix doux : je me fie à Agénor pour cela.
— C’est tout à fait dans ses moyens.
— J’ai aussi créé la Caisse des Reports Hypo-