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thécaires Universels, où j’ai casé mon revenant de beau-frère comme directeur. Cela va faire marcher les affaires.

— Les affaires des Métalliques : Escafignon, Robidilliard et Cie. Cela va devenir épique.

— Je tiendrai bientôt tout ce monde-là sous ma coupe.

— Tu es renversante.

— Ce n’est pas tout. Je suis en train de monter un chabannais comme on n’en a pas idée en France. Un chabannais de famille, où on trouvera des femmes, les plus appétissantes, à gogo, et du champagne à l’œil. Tu vas voir y abouler tous les apôtres de la morale et les guignols de la République. Ce sera crevant. Vais-je assez les abrutir, ces cocos-là !

— Mais à ce compte-là, tout ton argent va filer !

— Au contraire, il va accoucher de petits comme des lapins. D’ailleurs, tu ne vas pas t’imaginer que je me suis donné tant de peine à amasser le magot pour l’enterrer dans une cave. Les affaires, vois-tu, c’est comme le champagne, ça grise délicieusement. J’ai ça dans les veines. C’est Agénor qui m’a révélé ma vocation ; j’ai vite marché seule. Que dis-tu de mon parc ? Délicieux, hein ! pour courir la biche par les nuits chaudes ? Toutes les folies et à l’abri de toute indiscrétion. On va s’en donner de la liberté, de l’égalité et de la fraternité !