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Page:Dumont - Paris-Éros. Deuxième série, Les métalliques, 1903.djvu/330

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ou privée qui étaient montés dans les chambrettes, les galetas et les mansardes, pour y polluer les secourues, l’aumône à la main, et des moralistes que l’Académie avait couronnés.

Les blasés et les impuissances séniles y faisaient travailler les femmes, jouissant des yeux, le cerveau plein d’images obscènes.

Le chabannais faisait de l’or des ordures sociales, peinturées au soleil des couleurs de toutes les vertus.

Tout cela grouillait dans la société, industrieux des pirateries macabres, austère : faux ménages, faux bonshommes, faux apôtres, sans foi, sans Dieu.

Les affaires marchaient, roulées par des torrents de boue.

Aglaé Matichon-Blanqhu de Sainte-Ernestine était heureuse. Elle était reine du vice. Son cœur se dilatait dans les encensements à son or et à sa putanité.

Les Métalliques préparaient l’avènement d’un Sabot XXXXIe : celui du grand Picardon.

La débâcle s’annonçait.

Tout ce qui portait un nom suspectable dans la politique, le fonctionnarisme, la magistrature, le clergé soumis et l’armée, possédait une lettre, au chiffre rouge ou bleu, des prétendants, leur garantissant l’avenir.