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âcretés de son caractère et les impressions de ses passions. Ce qui lui plaît le mieux dans l’amour, c’est de se montrer nue. Mais quand, exacerbée, les fureurs voluptueuses l’électrisent, elle se révèle par une science érotique que rien n’arrête jusqu’aux dernières pâmoisons.

Elle est trop théâtrale pour être estimée, trop jalouse pour être longtemps aimée.

Les hommes qui fréquentaient son chabannais, l’étonnaient souvent par leur science turpide, la bestialité de leurs désirs et la rogue de leur crapulisme.

Toutes les hypocrisies, les coquineries et les bassesses profondes des âmes bourgeoises y venaient s’y démasquer, en leur sanie de vices, pour reprendre haleine : les vieillards en sybarites des basses luxures, les virils en une libidinosité gluante, les jeunes en leur lubricité atavique.

Les respectabilités dont l’honorabilité est faite de cent gredineries journalières, haussées au dehors par la décoration, l’affiliation aux œuvres de Bonnes Mœurs, de la Morale Française, du Relèvement des femmes perdues, etc., venaient s’y abattre, à plat ventre, rauquant, satyres affolés de l’immonde, sur des vaches, vaches eux-mêmes.

Les cyniques s’y révélaient dans leur impudique jargon, dans leur crapulisme. Parmi eux, se comptaient des membres de la philanthropie officielle