II
Les moyens légitimes de faire fortune, de sortir de l’ornière commune ne pouvaient s’harmoniser avec le tempérament et la morale spéciale d’Agénor Blanqhu, le clerc du notaire d’Ambrelin ; ses appétences et ses dispositions le marquaient pour une scène autrement virilipotente que celle du chef-lieu de canton qui l’avait vu naître.
Beau, comme il n’est permis qu’à Apollon de l’être dans les classiques, mais râpé comme un rat d’étude de province, il n’avait encore pu se produire qu’auprès de la belle Madame Ragot, du Soleil d’Or, où il prenait pension ; ce qui ne l’empêchait pas de rêver palais, houris sidérales, festivités et gloriosités mondaines.
Il croyait sincèrement avoir une mission vengeresse à remplir auprès des Métalliques, dont les