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de la zone galante, où colombes et colombines, aux minois chiffonnés et aux dessous copurchics, leur donnent les félicités du septième dessus. Et aussi, quelles bournifailles !

D’ailleurs, Paris n’a rien à refuser aux joyeux notaires : ce sont des galetteux rupins auxquels la galette ne coûte guère. On y parle sérieusement de donner à la section du Métropolitain, qui part de Bullier pour aboutir aux Batignolles, le nom de Tuyau des joyeux notaires.

Tous ne peuvent pas s’imposer des dépenses archisomptuaires, mais c’est égal, tous marchent.

La cocotterie parisienne est toute aux joyeux notaires — en extra. Les ambulantes n’ont d’œillades, de sourires et de baisers que pour eux. Et, ma foi ! on se contente parfaitement d’un dîner de matelot, quand le beefsteak final se présente dans de bonnes conditions.

Cette révolution dans les mœurs notariales ne s’est autant révélée, que depuis que les notaires sont entrés dans le mouvement du métallisme.

Il est constant aujourd’hui que la grande généralité des études notariales de province sont autant agences d’affaires qu’officines ministérielles. Il s’y traite autant d’affaires financières : prêts hypothécaires, délégations de loyers, avances sur successions ouvertes, subrogations et ventes de créances et de rentes, négociations de valeurs de