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Le beau cocher risqua quelques coups qui ne firent que chatouiller la peau de l’amoureuse panthère mondaine.

— Ce n’est pas cela. Déshabillez-vous, je vais vous montrer comment cela se pratique, fit celle-ci passablement énervée de l’attente.

La chemise de l’ex-clerc n’était pas enlevée, que, saisissant la grossière cravache restée sur le fauteuil, où l’Ambrelinois l’avait déposée, elle lui cingla les fesses et les cuisses à coups redoublés.

Agénor courait dans la chambre, geignant, cherchant un endroit pour se soustraire à la flagellation, mais la duchesse le serrait de près en continuant le massage hystérique.

Le beau cocher, devenu furieux, saisit à son tour la cravache à pomme d’or, et un corps à corps des plus sympathiques s’engagea, allumant les fureurs érotiques en la femme, tandis que l’ex-clerc tombait bientôt à genoux, criant grâce.

— Cela, c’est franc jeu, dit la duchesse enfin lasse.

Elle prit un flacon d’eau de Cologne sur la tablette de la cheminée et en inonda le dos du flagellé qui, crispé par la douleur, se roula sur le parquet.

— Je brûle ! je brûle ! Madame la duchesse, criait-il.

— Appelle-moi Isabelle, je te le permets, mon