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VI


Saphos et nymphes. — Lesbiennes conjuguées. — L’entre-croisement. — Gouines ou chevalières du Clair de Lune. — Agences théâtrales. — La duchesse au masque de satin. — L’exhibition de tableaux vivants. — Les sénateurs. — La baronne de K… — La dame au chapelet.


Les Saphos, lesbiennes passives, composaient la majeure partie de la clientèle de la Transtévérine. C’étaient des femmes de l’aristocratie, de la finance et de la haute bourgeoisie. Généralement, elles préféraient les caresses des nymphes à celles de la grande prêtresse, trop passionnée pour leurs tempéraments et la nature de leurs sensations.

Les nymphes sont les agents d’excitations propres au culte de Lesbos ; elles diffèrent des gouines en ce que, comme dans les chabannais, elles sont pensionnaires de la maison.

La tenancière de l’Académie en possédait six : Madeleine, Joséphine, Marguerite, Céline, Lucie et Albertine, dont elle avait fait elle-même l’éducation.

Leur costume d’intérieur se composait d’un pei-