Page:Dunan - Baal ou la magicienne passionnée, 1824.pdf/170

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
168
BAAL

que nous allons faire, qui est purement scientifique.

Elle rit hautement.

— Parce que Lewisa m’a appris diverses choses et que, très heureuse de les connaître, je les poétise. Cela m’égaie et m’aide à formuler ma satisfaction. Mais vous allez voir tout à l’heure ce qui adviendra, et si l’être mystérieux va suivre mes avis ou les vôtres.

 

Nous fûmes bientôt dans la pièce aux expériences. C’était un cabinet quadrangulaire de sept mètres de côté au nord-sud et cinq à l’est-ouest. Il y avait un fauteuil de teck, vissé au sol, face au sud, pour le médium, une table au centre et cinq sièges de métal près de la table.

Les fils du solénoïde tournaient autour des murs, en un réseau serré et hélicoïdal, le capteur magnétique de Lewisa était situé au plafond, au-dessus du fauteuil de teck.

C’était un appareil étrange et compliqué. Des tubes à angle droit vissés sur une glace sans tain derrière laquelle tournait une sorte de moteur hexagonal entre quatre énormes bobines de Ruhmkorff, telle s’avérait au premier aspect cette mécanique. Mais il y avait encore une machine pneumatique à mercure