Page:Dunan - Baal ou la magicienne passionnée, 1824.pdf/171

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
169
BETH

qui participait au mouvement et cinq arcs électriques, où du moins des façons d’arcs à trois charbons, mais dont les étincelles étaient obscures. Ils se trouvaient placés à angle droit près d’une caisse oblongue articulée et contenant un miroir courbe au foyer duquel étaient deux électroscopes à condensateur.

Tout cela fonctionnait déjà. Les cinq arcs crépitaient obscurément. Une douzaine de manettes placées à gauche, le long du mur, commandaient l’activité du capteur de magnétisme terrestre.

Lewisa arrêta tout. On alla chercher Bethsabée Lives. Le médium, l’air un peu somnolent, fut amené par le marquis de Laumalt, que l’idée d’une « grande » expérience emplissait d’une joie naïve.

Lewisa plaça Bethsabée sur son siège de teck. Il lui fixa par des chaines de fer doux les deux jambes aux pieds de devant du fauteuil, les deux poignets aux accoudoirs. De puissants électro-aimants maintenaient les menottes et les pedottes closes. Avec un commutateur on donnait au médium possibilité de se libérer d’un petit effort, en cas d’incident. Ensuite on ouvrit le courant et la salle solénoïde s’isola du monde.