idée, si je puis dire. Une réalité nominale… Les mots manquent, Renée !…
— Mais que vient faire l’amour, l’amour sexuel, dans une matière plus abstraite, malgré sa concrète vérité, que la plus transcendante mathématique ?
— Ah, Renée, voilà ce que je ne sais pas. Il y a bien des hypothèses — si ce mot même peut être employé ici — mais les deux plus acceptables, ce sont que les êtres de l’hypercosmos aient déjà participé à la vie des humains et gardé, par ce qu’ils en ont connu, des passions violentes ; cela s’expliquerait grâce à la métempsycose, ou par une autre supposition, car cette « bête » a des désirs et le pouvoir de les satisfaire tragiquement. Ou bien alors la sexualité pourrait être conçue comme un phénomène si absolu, si philosophique que les entités des mondes surhumains y participent… et à toutes ses conséquences… C’est difficile à admettre, mais…
— La sexualité n’est pas l’amour. D’ailleurs, Freud a bien établi le départ entre le sexuel et le génital. Or, le plaisir amoureux est lié à l’organisme. Il est inconcevable sans les organes ad hoc.
— Oui ! Mais que puis-je te dire. Chacun