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VIII

CONCILE D’ÉPOUX


… J’eus beau me travailler le « pensoir » je ne trouvai aucune solution simple, pratique, « industrielle » à mettre en œuvre. Je me méfiais de tout, et surtout des actes mal engrenés qui ne pouvaient aboutir qu’à des catastrophes. L’esprit toujours tendu, je décidai donc d’attendre, c’est-à-dire que je ne décidai rien. Le temps s’écoula encore…

Il était dix heures du soir quand mes deux infatigables gardiens (Ils ne dormaient donc jamais ?) vinrent encore me quérir et me menèrent dans la chambre où j’avais eu un entretien avec la belle Kaschmirienne. La baie donnant sur le dehors avait été close de vastes tentures drapées sur le garde-fou de la terrasse. Je m’assis au même lieu que le matin.