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Page:Dunan - Kaschmir, Jardin du bonheur, 1925.djvu/95

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KASCHMIR, JARDIN DU BONHEUR

— Assieds-toi à toucher Zenahab, ô heureux époux !

Je m’assis près d’elle son genou droit touchant ma jambe gauche. Alors elle commanda quelque chose, tête levée, en un langage inconnu, d’un ton méchant. Cela ne s’dressait à aucun des « époux » et devait seulement concerner la mystérieuse surveillance qui rôdait certainement partout autour de nous, mais j’eus un petit frisson au long de l’échine.

Alors elle se donna au bel Arabe.

 

Un dégoût somptueux me tenait tandis que la mystérieuse femme gémissait, les yeux fixés sur mon visage. Ses pupilles dures et cruelles cherchaient une marque d’émotion dans les miennes, vainement d’ailleurs. Enfin, sans rejeter Ali ben Dhyian, elle me dit à mon tour :

— Dévêts-toi, Admi Singh !