Page:Dunan - La Philosophie de René Boylesve, 1933.djvu/30

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une blessure douloureuse qui ne fut point sans collaborer à sa fin. Le plus pénible lui fut sans doute de se voir élire académicien sans être mieux pénétré, et pour des vertus qu’il n’avait pas, qu’il ne voulait pas avoir. Il réagit. Sa peine était grande de ne pas se faire comprendre. Il écrivit même un jour, afin de prouver qu’il n’était pas si « conservateur », le joli roman anarchiste qui se nomme Le Carrosse aux deux lézards verts, et, comme il passait pour fade ou sirupeux, il reprit, peu avant sa mort, le livre de sa jeunesse qui avait tant scandalisé certains et faillit l’empêcher d’entrer à l’Académie : La Leçon d’amour dans un parc.

Il écrivit ainsi une nouvelle Leçon d’amour, puis une autre. Ensuite, la mort vint.