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Boylesve le savait, et il poursuivit longtemps la création d’un roman, me dit-il, qui les évoquerait toutes, sans pourtant forcer le ton, et sans employer certains mots trop purulents. Je ne sais ce qu’il en fut. À mon objection qu’il faut oser dire n’importe quoi, il répondait : « Stendhal a-t-il décrit la décapitation de Julien Sorel ? » Non, sans doute. Mais ce fut par mépris du public. Dans les Nouvelles italiennes, il montra par contre son goût raffiné des choses sanglantes. D’ailleurs pour celui qui sait imaginer, à travers les mots décents et corrects, que de choses abominables on peut trouver chez Stendhal ! Mais paix !