sonnelles de l’auteur. À la façon de son maître Gustave Flaubert, Boylesve se gardait de s’exposer et de peser sur les faits qu’il analysait, comme le font trop de dogmatiques désireux de voir les choses, même imaginaires, tourner selon leur gré. Mais on peut pourtant trouver le reflet de la philosophie dont il était pénétré, par la comparaison des sujets qu’il choisissait et par le sens qu’il donne aux résultats des actes de ses héros.
Évidemment il était incroyant ou plutôt athée. Il lui restait peut-être ici un doute que je nommerai actif, mais il était assuré que nulle intelligence humaine ne saurait exprimer en mots la vaste énigme du monde. En tout cas, il était assuré que ce mot n’existe dans aucun dogme.
Il ne croyait ni au bien ni au juste, comme réalisations possibles. Ses œuvres à ce sujet sont d’une redoutable éloquence. Il pensait que personne ici-