Aller au contenu

Page:Dunan - La Philosophie de René Boylesve, 1933.djvu/57

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

fondé sur le caractère inéluctable de cette loi : il faut que les hommes soient commandés, et on ne fera pas que ceux qui les commandent n’abusent pas de leur autorité et du crédit qui leur sera librement consenti.

Toute ma prédilection va à la vie simple, saine, franche, épanouie normalement, heureuse, on pourrait dire à la manière païenne.

Et combien il était en quelque sorte voyant, l’écrivain qui, alors que les canons tonnaient encore, écrivait :

Est-ce que nous allons être obligés d’admettre l’opportunité de la croyance aux prophètes, aux thaumaturges, aux revenants, aux bouts-rimés des apparitions, au génie des simples d’esprit ? Un torrent de puérilité va-t-il inonder la surface du globe ?

Ce que je cite ici n’est pas fait pour être complété d’un satisfecit que je tiendrais pour entièrement ridicule. Mais je