phrase immorale : Jeanne était nue… Mais me référant au texte, j’ai trouvé que l’auteur avait écrit : Jeanne était nue autant toutefois qu’on peut l’être dans une loge de théâtre…
La question que je traite a une grande importance devant l’œuvre de René Boylesve, et c’est pourquoi j’insiste. C’est en effet que l’immortalité, la gloire, ou ce que nous nommons ainsi, n’est acquis en réalité aux ouvrages littéraires qu’au nom de la morale ou au nom du scandale, pas autrement.
Dans le premier cas, c’est le fait des professeurs qui constituent des programmes d’études où ils insèrent — ou non — les œuvres propres à édifier. Autant, dois-je ajouter, qu’ils apprécient avec intelligence le mécanisme de l’édification, car ils se trompent toujours sur les réactions adolescentes devant les écrits. C’est ainsi que rien n’est si immoral en soi que La Fontaine. Ses fables