apprises par les enfants enseignent le triomphe du mensonge, le mépris des hommes, le goût des astuces hypocrites et mille choses de même farine, d’ailleurs saines, mais non voulues par les éducateurs. Il est probable que les pédants qui mirent cette charmante littérature à la mode pour la formation enfantine, ou bien n’y comprirent rien, ou bien estimèrent que leurs élèves n’y verraient que du feu…
Je ne voudrais pas m’étendre au delà du nécessaire sur ce sujet, mais faut-il pourtant expliquer de pareilles idées : la morale est en somme un moyen de gouvernement érigé en principe de sélection littéraire. De ce chef, il existe des chefs-d’œuvre certains, qui, n’étant pas assez osés et insolents pour passer dans l’Enfer des bibliothèques, mais apparaissant mal propres à éduquer, se trouvent condamnés. Ainsi du Sopha de Crébillon, que je tiens pour une des choses les plus