justifié d’être un peuple superficiel.
Cela ne veut pas dire qu’il faille écrire sur toutes questions des in-quarto par douzaines, mais qu’il est nécessaire de se rendre compte qu’on ne dit jamais tout en peu de lignes. Le problème posé par un écrivain de l’importance de René Boylesve, parce que surtout il me paraît entièrement méconnu, est donc pratiquement illimité. Tout reste à dire. J’ai lu neuf cents pages sur Edgar Poe, qui sont loin de résoudre toutes les questions littéraires et autres posées par ce génie d’Amérique, Ludwig vient de donner plus de quinze cents pages sur Goethe, et il reste beaucoup à explorer. Je ne voudrais donc pas qu’on me prêtât l’étrange idée de ne rien laisser après moi à exposer sur l’auteur qui m’occupe. Si je passe maintenant à la psychologie de cet homme intuitif et analyste, c’est que pour les proportions à donner à ce petit volume il faut un certain équilibre des composants.