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III

L’INCENDIE


Il était enfin venu, le jour où je fus un pourceau…
Comte de Lautréamont.
Les chants de Maldoror (41).


Le jour qui suivit l’épouvantable et délicieux Sabbat, Babet demeura sur sa paillasse, toute tremblante de fièvre. Elle se sentait torturée par la peur, le regret et d’infâmes espoirs.

Elle croyait sans cesse entendre aussi des pas autour d’elle, et le froissement du vent sur le chaume de sa demeure lui paraissait plein de maléficieux dangers.

Elle grelottait parfois, puis la sueur inondait son corps crispé. Une terreur folle lui faisait, sans cesse, cacher sa tête sous l’humble et misérable couverture, qui servait à la garantir de la bise pénétrant partout. Mais elle ne savait quel souffle, chaud