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IV

Les mystères du charleston


Amande paya ce qu’il fallait. Cela lui valut l’estime d’un personnel attentif à tout mépriser, et qui traitait de haut déjà la robe de ville de la jeune fille.

Elle entra enfin et eut une sorte d’éblouissement.

La salle était vaste, en effet, et magnifiquement éclairée. La lumière surabondante avait été diffusée avec tant d’art que les yeux clignaient sans qu’on sût pourquoi. Avec cela des loggias pleines d’ombre se trouvaient aménagées tout autour de l’immense piste, sous une sorte de portique, et l’on devinait que tout fut licite ici, selon le coin choisi, la correction mondaine, la galanterie familière, le caprice osé des restaurants de nuit et les audaces du cabinet particulier. Depuis la danse glorieuse par laquelle s’illustra la