Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, I, 1857.djvu/12

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grossiers profils des corniches massives, et les doubles rangées de grilles qui protégeaient les ouvertures béantes des fenêtres sans vitraux. Un porche sombre, avec ses chaînes rouillées et sa lourde porte de fer, un cadran placé au sommet de la muraille comme pour marquer les heures plus lentes de la captivité, complétaient l’impression de mélancolie que le lugubre édifice ne manquait pas de jeter dans l’âme du passant.

La façade occidentale de la sinistre demeure présentait un singulier contraste avec le côté que nous venons de décrire : une triple rangée de colonnes toscanes lui donnait une physionomie sinon gaie, du