Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, I, 1857.djvu/15

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rue, les hôtes des deux sexes parqués dans le common side, se livraient à leurs monstrueux ébats. Ce souterrain, que les geôliers appelaient la loge, et les détenus le dry room, ou le salon, était, à proprement parler, le cabaret, ou mieux encore la cantine des prisonniers pauvres. On y descendait par un étroit escalier qui aboutissait à la salle de pierre, stone hall, ou le parloir commun.

Les êtres immondes qui étaient alors réunis dans l’humide et sombre crypte présentaient je ne sais quel aspect inouï où le fantastique le disputait à la hideur.

Une épaisse et âcre fumée produite par