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Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, II, 1857.djvu/127

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audacieuses paroles, Jefferies l’écoutait le sourire aux lèvres, et avec un air de bonhomie qui, pour la première fois de sa vie peut-être, avait éclairci la rogue expression de son visage.

Ce sang-froid, cette patience, cette bonté si insolite causèrent à l’Irlandais une bien plus vive impression que ne l’eût fait un emportement fougueux : il comprit confusément que Jefferies avait dû trouver un côté vulnérable dans sa position, et, après avoir si témérairement engagé l’action, il résolut de se tenir sur la défensive.

La réponse du grand juge ne fit qu’ac-