Page:Duplessis - Le Tigre de Tanger, IV, 1857.djvu/35

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nir qu’il rêvait heureux et honorable, n’en serait pas moins à tout jamais perdu.

Inexprimable bizarrerie, mystère impénétrable du cœur humain, cet homme dénué de tout instinct généreux, ce misérable qui ne reculait, pour arriver à la fortune, ni devant la trahison, ni devant l’assassinat, éprouvait pour sa sœur une de ces chastes et immenses tendresses comme une mère est seule capable d’en ressentir.

Ce fut donc d’une main tremblante qu’arrivé devant la maison habitée par