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assez bonne contenance : les vents contraires, la durée du voyage, la difficulté de retrouver de suite un nouveau navire caboteur, expliquaient et motivaient suffisamment le retard de Jeanne.
Un mois, puis deux, s’écoulèrent sans amener aucun changement dans la position des choses ; de Morvan commença à douter.
Triste, pensif et silencieux, il passait la plus grande partie de la journée, assis sur la plage, à interroger l’horizon d’un œil avide et désolé. À chaque voile qu’il