Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/119

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apercevait, son cœur battait avec violence. Bientôt le navire grandissait, de joyeux matelots ou de hardis flibustiers débarquaient, la chanson aux lèvres ou le fusil sur l’épaule : Jeanne ne revenait pas !

La nuit arrivée, le malheureux jeune homme regagnait tristement l’habitation de Montbars, s’asseyait devant le souper somptueusement servi qui l’attendait, mangeait quelques fruits, puis, toujours silencieux, il se retirait dans son appartement.

L’ancien Boucanier, soit calcul, soit