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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/130

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Montbars, malgré l’empire inouï qu’il savait exercer sur lui-même, ne put dissimuler le dépit ; la mauvaise humeur que lui causa l’arrivée de son vieil ami le Boucanier.

Plusieurs fois, pendant le cours du déjeûner, il essaya de retenir de Morvan ; il employa en vain l’ironie, la tendresse, la ruse ; le jeune homme resta inébranlable. Quant à Barbe-Grise, occupé à satisfaire son vigoureux appétit, il ne se mêla en rien à la conversation et n’essaya pas une seule fois de combattre les objections que Montbars opposait à la résolution de son neveu, et qui, si ce dernier