Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/131

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les avait écoutées, eussent rendu son voyage inutile.

Seulement, lorsqu’il se leva de table, il dit tranquillement à de Morvan :

— Je suis enchanté, mon jeune ami, que vous n’ayez pas écouté Montbars, cela m’épargne l’ennui de vous brûler la cervelle !… Vous figurez-vous donc, continua le Boucanier avec le même flegme, et en remarquant l’étonnement du chevalier, que je serais reparti seul ? Certes, non !… Je vous aurais tué ! Jeanne, en ne conservant plus l’espérance de vous