Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/201

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imitant cet exemple, attrapaient à la course les taureaux qui se sauvaient effrayés par les aboiements des chiens, et ne se servaient de leur carabine qu’en cas d’une attaque imprévue.

Une fois l’animal mort, un des engagés se jeta dessus, et, après l’avoir éventré, en retira les os des jambes, qu’il présenta à Desrosiers.

Le Boucanier en garda deux pour lui et offrit les autres à de Morvan qui, ne comprenant rien à cette galanterie un peu sauvage, se recula instinctivement avec un geste de dégoût.