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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/234

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descendis. Hélas ! à peine eus-je fait dix pas que je compris l’inutilité de mes tentatives : il m’était impossible, enseveli sous des masses de verdure ; de reconnaître mon chemin ! Plusieurs fois je crus, en rencontrant des sentiers tracés par le passage des sangliers et des taureaux, que j’allais enfin sortir de la forêt, et je suivis ces sentiers, ce qui m’égara encore davantage.

De Morvan, surpris de l’espèce d’élégance avec laquelle s’exprimait le pauvre Antoine, l’interrompit en cet endroit de son récit :