Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/235

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— M’est-il permis de vous demander mon ami, lui dit-il, pourquoi vous avez abandonné l’Europe, et quelle était votre position en France…

— J’étais professeur de musique, monsieur, répondit Antoine, et c’est un amour malheureux qui m’a conduit à fuir ma patrie.

La réponse d’Antoine, en apprenant à de Morvan que cet infortuné avait reçu une certaine éducation, et que son exil de France n’était pas la suite de son inconduite, augmenta encore l’inté-