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rêt qu’il lui portait déjà ; il le pria de poursuivre son récit :
— Le surlendemain du jour où mon maître, me croyant mort, m’avait abandonné, reprit l’ancien engagé, mon chien qui, aiguillonné par la faim, s’était mis à quêter le gibier, tomba sur la portée d’une truie et étrangla deux de ses marcassins. J’essayai alors d’allumer du feu à la façon des Caraïbes, c’est à dire en frottant l’une contre l’autre deux branches sèches, mais je ne pus réussir, et je dus me résoudre à prendre ma part du sanglant repas de mon chien.