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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/39

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II

Il était minuit. Une atmosphère lourde et chargée d’électricité pesait sur le Cap. La brise du soir, manquant à son exactitude ordinaire, n’avait pas fait son apparition quotidienne ; aucun souffle ne rafraîchissait l’air.