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Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/40

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Montbars qui, à moitié couché dans un vaste fauteuil veillait auprès de Morvan, s’était assoupi, lorsqu’un violent coup de tonnerre, semblable à une véritable décharge d’artillerie, éclata subitement et le réveilla en sursaut.

— Comment te trouves-tu, Louis ? demanda-t-il au jeune homme, n’as-tu besoin de rien ?

— Je suis tout à fait bien, répondit de Morvan d’une voix sèche et brève, qui annonçait un violent accès de fièvre ; je ne désire qu’une chose, Montbars, c’est