Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/86

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De Morvan ne répondit pas ; il devait respecter la chaste ignorance de Fleur-des-Bois ; seulement il ne put s’empêcher de soupirer.

Le mois qui suivit, amena la complète guérison de de Morvan ; Jeanne s’obstinait à croire qu’il avait toujours besoin de ses soins, et elle ne le quittait pas. De Morvan devenait de plus en plus triste.

Se sentant trop faible par moments pour dompter la passion qui le dominait, il s’éloignait brusquement de Jeanne,