Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome IX, 1853.djvu/87

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laissant la pauvre enfant toute en larmes, et ne comprenant rien à sa conduite.

Le Cap, qui devait sous peu d’années devenir la ville la plus riche, la plus opulente et la plus luxueuse de l’île de Saint-Domingue, était déjà habitée à cette époque par une brillante noblesse venue de France pour tenter les hasards de la fortune.

Le Cap comptait, parmi les planteurs, des cadets appartenant aux plus grandes familles de cour : les d’Osmont, les d’Erlange, les de Pardieu, les de Bruix, les