Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/151

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dre !… J’admets que nous soyons battus dans une rencontre : où donc le roi trouvera-t-il des troupes de débarquement assez nombreuses pour nous attaquer et nous réduire dans nos forteresses et dans nos campements ? Ta mort, baron, tu le vois, n’entraîne pour moi aucune conséquence !… Mais voilà déjà trop de paroles inutiles ; c’est un oui ou un non qu’il me faut ; j’attends !

Montbars, en parlant ainsi, porta la main à l’un des deux longs pistolets richement damasquinés que soutenait sa ceinture.