Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/152

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L’amiral comprit qu’une seconde d’hésitation, et c’en était fait de lui : il étouffa un soupir, et tendit au flibustier le pli qu’il tenait du roi.

— Prends, lui dit-il ; je dois sauver l’armée.

— Allons donc ! s’écria Montbars. Te figures-tu que j’ai deux paroles ? Je ne me rétracte et je n’oublie jamais.

J’ai dit que toi-même tu déchirerais de tes propres mains ce brevet honteux ; je n’aime pas à me répéter. Obéis !